En 8 ans le soja a vu ses surfaces presque quadrupler en France pour atteindre les 125 000 ha.
Ce regain d’intérêt est motivé par des conditions économiques favorables, soutenues par la recherche de l’autonomie protéïque des élevages et la demande des citoyens – consommateur de sources de protéines locales tracées non OGM.
La demande en soja devrait rester élevée , sachant que notre pays ambitionne de couvrir 65% des besoins en protéines végétales d’ici 2025 contre 53% actuellement.
La réussite de la culture se joue dès l’installation d’un peuplement suffisant et homogène et le développement d’un bon enracinement. Obtenir un démarrage rapide et vigoureux de la culture est également une des meilleures parades contre les ravageurs et les maladies.
En situations difficiles, un coup de pouce décisif peut être espéré d’un biostimulant adapté en traitement de semences. Il ne s’agit pas d’oublier pour autant l’inoculation pour satisfaire les besoins azotées si les bactéries endogènes du sol n’y sont pas suffisantes.
Culture de printemps à cycle relativement court et dépendante de la fixation symbiotique de l’azote, le soja est exposé aux stress hydrique et thermique.
C’est une culture qui est reconnue pour bien valoriser l’irrigation en période de déficit hydrique.
Celle-ci n’est parfois pas possible ou contrainte par l’installation du matériel, la durée des tours d’eau ou des restrictions d’accès à la ressource. Même si beaucoup de progrès ont été réalisés la conduite d’une irrigation optimale sans aucun déficit reste un exercice difficile et nécessitant beaucoup de temps.
Compte-tenu de la valeur de la production, la perte de quelques quintaux a rapidement des conséquences sur le revenu.
Pour l’ensemble de ces raisons, il nous a paru pertinent d’évaluer sur soja des compositions biostimulantes originales et brevetées en traitement de semences et en pulvérisation foliaire , revendiquant l’amélioration de la résistance de la plante aux stress hydriques et thermiques.